Voyager est-il synonyme d’égoïsme ?

Voyager est-il synonyme d’égoïsme ?

Je vote pour moi !

Quand on discute voyage, on entend souvent parler d’actes de partages, d’échanges, de rencontres, d’ouverture d’esprit, de diversité, etc … Pourtant, beaucoup oublient que voyager c’est tout simplement de l’égoïsme… Arrêtons de se mentir, pourquoi se cacher derrière tous ces mots qui rappellent l’altruisme ? Voyager, c’est l’aboutissement parfait de l’égoïste pur et dur, celui qui ne pense vraiment qu’à lui ! Ou pas 🙂

Voyager ou rester chez soi ?

En étant sédentaires, nous participons à l’économie, à la communauté. Nous payons des impôts et des taxes. Tout cela forme un équilibre : les plus riches donnent aux plus pauvres. Je ne vous apprends rien : nous vivons en société.

En voyage, on participe à l’économie d’un autre pays, on injecte de l’argent dans l’industrie du tourisme de ce pays. Certes. Parallèlement, nous visitons ces pays pour enrichir notre culture, pour que nous passions de bons moments, pour profiter du soleil toute l’année, pour avoir le plaisir d’être en vacances, etc … Bref, tout cet argent dépensé l’est uniquement pour notre propre dessein. C’est ça être égoïste : c’est se préoccuper uniquement de son propre intérêt au détriment de celui d’autrui.

Nous sommes donc bien d’accord sur ce point : voyager, c’est égoïste. Le mot est lâché. Cependant, l’égoïsme peut avoir quelques bénéfices et réduire le voyage à une simple expérience individualiste est assez réducteur ! Allons plus loin et voyons ce que le voyage apporte.

Le voyage comme thérapie

Certains partent ponctuellement, d’autres plus longuement et même parfois certains partent sans retour. Mais pourquoi partons-nous ? Pour échapper à notre quotidien ? Pour se trouver ou mieux se connaître soi-même ?

Une chose est sûre, le voyage, ça vous change un Homme ! Lorsque tu traverseras le monde, tu iras à la rencontre de la diversité et tu risques de la prendre en pleine gueule ! Tu passeras de l’extrême richesse à l’extrême pauvreté et tu relativiseras sur ta condition. Cette thérapie que tu t’apprêtes à suivre te coûtera plus cher qu’une psychanalyse (quoique) mais tu en sortiras grandi ! Mais il y a pourtant des risques : celui de prendre une grande claque et de ne pas vouloir revenir !

Cependant, ne rêve pas lecteur ! Tu ne trouveras sûrement pas les réponses aux questions que tu étais venu chercher… Le voyage peut permettre d’y voir plus clair mais les problèmes non résolus à l’aller, le seront toujours au retour ! En revanche, celui-ci peut certainement servir de vecteur et nous amener à penser notre vie autrement et/ou à créer des vocations.

Le voyage comme altruisme

Altruisme

Lorsqu’on revient d’un voyage au long cours, on est resté déconnecté de la réalité pendant une durée assez longue. Certains disent qu’il faut 50% de la durée du voyage pour se remettre dans « la vraie vie » une fois revenu.

Le voyage, ça change sa perception du monde, On voit les choses différemment, cela contribue à relativiser sur nos conditions de vie et à arrêter de se plaindre pour des choses futiles ! Cela nous rend moins ignorants et plus ouverts d’esprit.

Peut-on en conclure qu’au voyage égoïste s’est substituée une vie altruiste au retour ? Pas si sûr. A mon sens, pour voyager, il faut déjà être ouvert d’esprit. Il faut déjà avoir compris que la différence culturelle fait le monde, qu’elle façonne les échanges entre les Hommes. Si on n’a pas compris ça, on n’éprouve pas le besoin de partir, on éprouve plutôt le besoin de rester…

Pourtant, après avoir enfin ouvert les yeux sur le monde, après avoir vu toutes ces richesses culturelles, cette pauvreté qui côtoie cette abondance, cette multitude de régimes politiques différents, ne devient-on pas irrespectueux de la façon qu’ont certaines personnes de sans cesse se plaindre ? De même, le voyage ne favorise-t-il pas le développement d’un sentiment de condescendance à l’égard des gens qui ne voyagent pas ? Perdrons-nous définitivement cette ouverture d’esprit qui au départ nous a fait partir ?

Une chose est certaine, lorsqu’on revient, on est en décalage par rapport aux autres. Mais ce décalage permettra de se différencier de la petite vie égoïste de ceux qui restent et de faire exploser son altruisme. Enfin, je l’espère…

 

Alors ? Le voyage au long cours, c’est uniquement de l’égoïsme ?

 

Mots clés qui ont permis de trouver cet article :
  • https://bicnic fr/voyage-synonyme-egoisme/

12 thoughts on “Voyager est-il synonyme d’égoïsme ?

  1. C’est une bonne question à laquelle chacun aura sa propre réponse.

    Pour moi c’était clairement de l’égoïsme et je n’ai pas honte de le dire. Marre de penser aux autres et pas suffisamment à moi. Pour une fois j’ai décidé de mettre un coup de pied dans ma vie et d’écouter mes envies : la crise de la (bonne) trentaine certainement ! Ma crise d’égoïsme a duré un an et m’a fait un bien fou !
    Au retour de mon tour du monde j’ai retrouvé ma générosité 🙂 Certes il a fallu que je trouve ma place entre ma vie de voyageuse et ma vie d’avant. Pas franchement facile alors j’ai décidé de parler voyage à ceux qui me comprennent (et grâce à l’asso Les Passeurs d’aventures qu’on a créé, je fais de belles rencontres et je suis rassasiée) et d’autres choses avec ceux qui n’ont pas cette sensibilité là. J’essaye de ne saouler personne avec mes voyages ou ma façon de voyager. Je le réserve à ceux qui le comprennent.

    Je hais la condescendance vis à vis de ceux qui ne voyagent pas. Je me dis que c’est moi qui ne suis peut être pas « normale » et j’essaye de les comprendre. D’ailleurs il est une citation (de Saint Augustin) assez célèbre dans le monde du voyage que je n’aime pas « Le monde est un livre, et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page ». L’ouverture d’esprit et l’ouverture aux autres dont tu parles est bien plus importante que le voyage. Il n’y a pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour ça ! on peut voyager en bas de chez soi, il suffit de le prendre comme tel 🙂

    Moi je dis que plutôt que parler d’égoïsme, d’altruisme de condescendance ou de chercher à comprendre les raisons d’un départ ou d’une sédentarité, essayons de tolérer le mode de vie des uns et des autres. La tolérance n’a pas de prix ! J’étais très tolérante avant de partir, je crois que je le suis encore plus depuis mon retour. Bien sûr il y a des trucs qui m’énervent (genre ceux qui se plaignent tout le temps) mais à quoi ça sert de perdre de l’énergie à lutter contre ça ? Prenons les gens comme ils sont : avec leurs qualités et leurs défauts. Soyons tolérants !

    Voilà mon avis sur la question.

    Et au passage merci pour le lien 😉
    Adeline Articles récents : Quelques beaux livres de voyage à offrir (ou se faire offrir) à NoëlMy Profile

    1. Oui, c’est clair, le voyage est égoïste. Plus j’y pense, plus je me dis que c’est toujours une action individualiste. Même quand tu pars faire de l’humanitaire, il y a un petit côté « je me donne bonne conscience » qui ramène toujours à l’égoïsme. Il y a juste plusieurs niveaux.
      Le vacancier au Club Med est-il plus égoïste que le gazier qui part un an pour la croix rouge ? Certainement, mais au retour ce qu’on garde le plus, c’est ce qu’on s’est apporté à soi-même, pas ce qu’on a apporté à autrui.

      Tout à fait d’accord sur le concept de tolérance dont tu parles. L’ouverture d’esprit et la tolérance sont deux sujets connexes qui se complètent assez bien. C’est d’ailleurs exactement le sentiment que j’ai eu lors du premier apéro voyageurs auquel j’ai participé il y a quelques semaines : des gens de tous horizons, voyageurs occasionnels, ou globe-trotters confirmés, tous avaient leur pierre à ajouter à l’édifice ! Encore une fois, c’est la diversité qui fait le monde.

      Soyons égoïstes, nous apprendrons ainsi des autres ! Et comme le disait très bien Confucius : « Le plus grand voyageur est celui qui a su faire une fois le tour de lui-même. ». Ça en dit long sur le voyage et l’égoïsme 🙂

      Au passage, de rien, je ne me souvenais plus que c’était toi qui avait parlé de cette histoire de 50% de la durée au retour. C’est une légende que tu as trouvée quelque part ?

  2. Je suis un peu étonné de la question posée dans cet article. En fait, ça me donne cette impression que vous culpabilisez de vouloir vivre votre vie et de faire des choix ?
    Mais je veux dire, on est grands, autonomes, on a le droit de vivre notre vie, non ?
    Le titre et l’analyse me paraît un peu trop manichéen, sans offense bien sur 🙂
    Ce que je veux dire, c’est que « vouloir voyager », « vivre ses rêves » va bien au delà de l’aspect rationnel de la chose. On est dans le domaine de l’impulsion. Vous avez envie de faire quelque chose, faites le. Donc j’avoue ne pas trop saisir ce que vient faire ce côté rationnel, ces interrogations sur cette « culpabilité ».

    Si on prend un parallèle, quelles sont les actes non « égoïstes » à part s’occuper des gens ? Eh bien, beaucoup. Acheter un smartphone est un acte égoïste, faire un footing en est un, boire une bière (même avec un ami), aussi.

    Si votre « crainte » d’égoïsme est exprimée vis à vis de la famille, soyez en sur, elle sera là au retour et vous saurez en profiter (et eux aussi). Si cela est vis à vis de vos « amis », faites le voyage et vous verrez qui sont les égoïstes (probablement plus nombreux que l’on ne pense :/).
    Globalement, je rejoins ce qu’a dit Adeline, vous en reviendrez enrichi, donc oui quelque part, vous perdrez certainement des choses, mais vous en gagnerez « oh combien » d’autres. Donc non, ce n’est pas uniquement de l’égoïsme (j’ai décidément du mal avec ce titre très manichéen ^^)

    1. Je n’ai pas posté l’article mais je peux rassurer Emmanuel, il n’y a aucune culpabilité de ma part (et je pense que pour Nico non plus) à vivre ma vie comme je l’entends !
      Cet article est une étape dans la réflexion que nous (Nic et Bic !) avions débutée suite à quelques échos de voyageurs assurant que « le voyage c’est le partage ». C’est évident qu’il est un peu simpliste de mettre en opposition partage et égoïsme…
      Mais comme dit Emmanuel toutes les petites et les grandes décisions de notre vie nous sont souvent dictées par notre égoïsme : j’en conclu donc que notre envie de voyage aussi, et ce sans crainte ni culpabilité !

    2. Nous ne culpabilisons ni n’avons de problème avec ça ! Nous partons sereins, la tête bien attachée sur les épaules 🙂 La question posée n’est pas celle que nous nous posons nous-mêmes et rassurez-vous, c’est bien dans l’égoïsme le plus total que nous partons 🙂 !

      Je trouvais simplement la problématique intéressante vu ce qu’on peut entendre à droite et à gauche. J’essaie simplement que le lecteur s’interroge et puisse se forger sa propre opinion sur la question. C’est à mon sens un moyen d’amorcer la discussion en partant d’un postulat simple (le voyage est un acte égoïste).

      Sinon je ne suis pas tout à fait d’accord, s’occuper des gens peut également être un acte égoïste. Si on considère la phrase « ne pas faire aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’on te fasse », cela ramène bel et bien à sa propre personne. Elle revêt donc un caractère égoïste : aujourd’hui j’aide, demain j’aimerais qu’on m’aide en retour. Mais je chipote, on peut quand même parler d’altruisme 🙂

      En tout cas, un grand merci pour avoir pris part à la discussion, si manichéen soit-il, cet article a au moins eu le mérite de lancer le débat 🙂

  3. Non content d’être synonyme d’égoïsme (revendiqué pour ma part) c’est aussi un luxe (au sens privilège d’avoir une nationalité et un environnement, qui permettent et d’imaginer voyager et de voyager plutôt simplement).
    Sauf cas super marginal, on ne part pas pour sauver le monde, mais bien pour s’en abreuver …
    hedilya Articles récents : Voyager partout où des hommes vivent *My Profile

  4. JJe me souviens, il y a quelques temps, j’avais eu une discussion avec ma femme sur ce sujet intéressant…

    Je suis d’accord avec le début de ton article. Certains voyageurs me dérangent parce qu’ils pensent qu’en effectuant un tour du monde, ils sont meilleurs que les autres en tous points et qu’ils ont tout compris. Et là où cela me dérange c’est qu’il juge et rabaisse les autres.

    Petite définition tirée de wiki du mot égoïste : l’égoïsme est un trait de caractère d’une personne dont les actions ou les idées sont uniquement orientées par ses propres intérêts sans prendre en compte les nécessités d’autrui. L’égoïsme est une absence d’empathie, un non respect d’autrui et de l’insouciance.
    Donc, pour moi, ça ne colle pas à ce que tu expliques dans ton article.

    Le questionnement est bon mais il y a plusieurs incohérences, à mon avis, dans cet article :
    – Comment peut-on comparer un voyage humanitaire à un séjour au club Med ?
    – Qu’est ce que la vraie vie ?
    – Qu’est ce que la normalité ?
    Si je suis ton raisonnement du moment que l’on ressent du plaisir à réaliser une activité, nous sommes égoïste ?

    Chacun part et voyage pour ses propres raisons :
    – partir en vacance
    – souffler et passer un bon moment
    – partir pour se réaliser
    – partir pour se retrouver
    – partir et ne pas revenir
    Et ce choix on doit le respecter il me semble.

    Je souhaite quand même éclaircir un point : les gens qui dispensent des soins sont « généralement » doués d’empathie, ils comprennent les malades et ils n’attendent rien en retour, contrairement à ce que tu dis.
    Tu te rend compte comment pourrait fonctionner un hôpital si le personnel soignant, soignés uniquement par intérêt ? Pas pour le salaire en tout cas.

    Les motivations de quelqu’un qui veut faire de l’humanitaire je peux te les donner car ce sera bientôt mon cas :
    – Partir pour se réaliser en tant qu’être humain.
    – Partir pour oublier les gens qui râlent comme dis Adeline
    – Partir pour me sentir utile
    – Partir pour aider des gens qui en ont besoins
    – Partir pour apprendre
    – Partir pour partager

    Je ne pense pas qu’on puisse dire que quelqu’un qui soigne le fait par égoïsme. Il ne faut pas voir de la culpabilité dans chacun de nos actes. Et je ne souhaite pas non plus partir pour me donner bonne conscience. Ce n’est pas parce qu’on part faire de l’humanitaire que l’on ai meilleur qu’un autre et d’ailleurs ce n’est pas le but. Il n’y a pas de gens mieux et de gens moins bien.

    Ce n’est pas parce que tu réalises une activité qui te donne de la satisfaction que c’est forcement de l’égoïsme.
    L’accomplissement personnel et l’épanouissement ne sont pas de l’égoïsme. C’est une voie pour se réaliser en tant qu’être humain à part entière, et peut être, avancer différemment dans sa vie.

    Etre heureux soit même cela participe déjà au bonheur des autres.
    Le choix de voyager c’est pour beaucoup aller au bout de « ces rêves ». C’est loin d’être facile, cela demande de l’affirmation de soi… mais ce n’est pas en soi de l’égoïsme.

    1. Merci pour ton commentaire très détaillé. Je vais tenté d’y répondre le plus clairement possible.
      D’abord, précisons que je ne voulais pas véxer en faisant une comparaison douteuse sur le Club Med et l’humanitaire, l’exemple était volontairement extrême. Je ne comparais pas le type de vacances mais l’éventuel désir d’égo qui peut en découler. Je ne détiens pas la vérité, je pose juste la question de l’égoïsme au travers de deux cas complètement opposés (ok, l’exemple était peut-être scabreux :-s).

      Contrairement à ce que tu indiques, l’égoïsme *n’est pas* une absence d’empathie. L’égoïsme est souvent *accompagné* d’absence d’empathie, nuance. Pour autant, ne soyons pas manichéen : dans la réalisation d’un acte égoïste, il y a aussi des actes altruistes (d’où la nuance à mon avis). C’est la combinaison de tout cet ensemble complet qui fait les hommes. Il ne faut pas s’arrêter à un simple constat ou à un exemple (pourri s’il en est).

      Ensuite, il n’est pas question de ne pas respecter les choix de chacun si égoïstes soient-ils ! La question n’est pas là. Encore une fois, je *n’apporte pas de vérité* !

      Enfin, je ne suis pas tout à fait en accord avec ta conclusion, l’accomplissement et l’épanouissement personnel sont souvent la conséquence d’actes égoïstes mais permettent de se construire et « de faire exploser son altruisme ».
      Le voyage est un acte égoïste par nature, en revanche la richesse et la grandeur acquise qui s’en dégage valent à elles seules le coup d’être tentées, surtout quand elle revêt une nature humanitaire comme vous vous apprêtez à le faire ! Je souhaitais simplement que le lecteur se remette un peu en question, aussi altruiste que soit son voyage ou ses actions 😉 !

  5. Je suis toujours un peu étonné que l’on puisse « partir du postulat que le voyage est un acte égoïste ». Si l’on considère que l’égoïsme est un « attachement excessif porté à soi-même et à ses intérêts, au mépris des intérêts des autres. » (c’est Larousse qui le dit 😉 ) ; je ne vois pas pourquoi le voyage, en soit, serait plus (ou moins) égoïste que tout autre mode de vie ou décision. L’égoïsme est un trait de caractère personnel, que l’on soit en voyage ou pas.
    Ensuite, la notion de partage est pour moi indissociable du voyage. Lorsqu’on se retrouve dans une situation nouvelle, un lieux inconnu, sans maîtriser la langue (…) on devient forcément dépendant des autres. En retour, on est à notre tour beaucoup plus attentif à ceux qui nous entourent, et cela par réflexe et non pour ses propres intérêts.
    Voilà mon avis ! On pourra toujours en reparler autour d’un verre ; )

  6. Si « Le voyage est un acte égoiste » dis moi au détriment de qui ou de quoi se fait t-il ?
    Tu n’en donne pas l’ombre d’une réponse.

    Le terme égoiste est très mal employé dans ton article et ne convient en rien en son sens. Je pense qu’à partir de ton postulat tout acte entrepris par quiconque est « égoiste » selon le sens que tu lui donne.
    Si tu voulais faire prendre conscience aux voyageurs qu’ils partent aussi pour leur plaisirs « personnels » en utilisant volontairement un terme mal adapté c’est fait, mais admet au moins que le terme est inapproprié.
    Flo Articles récents : Episode 4 : emploi et relation soignant-soigné à La RéunionMy Profile

    1. Je ne trouve pas que le terme soit inapproprié. Fort, très certainement, inapproprié, non. Si tu relis l’article depuis le début et que tu ne te cantonnes pas uniquement à l’introduction volontairement provocatrice, tu remarqueras que tes propos ne reflètent pas ce qui est écrit.
      Je pars volontairement d’un constat : le voyage est égoïste (je te propose de taper l’expression « travel selfish » dans google pour te rendre compte à quel point la question est pertinente), pour expliquer que finalement, ce n’est pas si simple. J’explique ensuite qu’à l’opposé de voyager, il y a sédentarité et que nous vivons dans une société ou l’égoïsme est omniprésent. Donc la réflexion est de dire que si voyager est égoïste, on pourrait également dire que « rester chez soi » est égoïste. Ce qui est une contradiction évidemment !
      J’explique ensuite que le voyage peut aider à se trouver soi-même et du coup, il peut aider s’améliorer soi-même et s’ouvrir un peu plus aux autres. Donc développer son altruisme.
      Enfin, j’explique en quoi le voyage conduit justement à l’altruisme. Mais tu remarqueras aussi que je précise que pour voyager il faut déjà (j’insiste sur le déjà) partir en ayant certains principes liés à l’altruisme. C’est-à-dire qu’il faut déjà avoir un esprit altruiste pour ne serait-ce qu’avoir l’envie de rencontrer d’autres cultures. J’attire également ton attention sur la toute dernière phrase de l’article : « Alors ? Le voyage au long cours, c’est uniquement de l’égoïsme ? » qui indique sans ambiguïté que l’affirmation initiale n’était peut-être pas à prendre au premier degré…

      Je n’ai peut-être pas été assez clair dans mon argumentation, donc j’espère que cette reformulation l’est un peu plus. je ne vois donc toujours pas ce qui te fait dire que je laisserais penser que tout acte entrepris est égoïste. Ce n’est pas mon point de vue !

      Pour conclure, on pourrait sûrement en débattre des heures par commentaires interposés mais je ne pense pas que cela soit très productif. Nous ne sommes pas d’accord et c’est très bien, c’est aussi le but de cet article que du susciter la critique. Je n’essaie pas de vous faire changer d’avis, les histoires personnelles de chacun sont uniques et essayer de faire passer des idées en si peu de mots est très difficile. Néanmoins, mon but n’est pas de viser les projets personnels de chacun mais d’adopter un point de vue plus généraliste. Le voyage au sens large, pas au sens de votre projet précis à vous deux qui relève plus de l’altruisme !

      Mon avis sur la question vaut ce qu’il vaut mais on peut toujours en débattre autour d’un verre si vous passez à l’apéro voyageurs des PassDav ou l’apéro #surLaRouteEn2013 qui ont tous les deux lieu très bientôt.

  7. Pas de soucis pour en debattre un jour autour d’un verre ! L’article à au moins de le mérite de nous faire réflechir, débattre et avancer, et pour ça je t’en remercie 😉
    A bientot !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

CommentLuv badge