Bohol à moto : fondation tarsier, Bilar et Loboc
Pour cette dernière journée à Bohol depuis Tagbilaran, direction la fondation tarsier, la forêt de Bilar et la rivière Loboc. Ce sont trois hauts-lieux touristiques de l’île, mais sont-ils vraiment des incontournables des Philippines ?
Fondation tarsier
Instant animalier du jour. Un tarsier, c’est ça :
Et c’est vrai que c’est assez mimi, mais aussi un peu con, il faut le reconnaître. Lorsqu’ils sont dans une situation de stress, ces pauvres petites bêtes ont tellement peur que… elles s’arrêtent de respirer ! Et meurent ! Je comprends mieux pourquoi cette espèce est en voie de disparition… Je plaisante un peu car c’est surtout en captivité que ces animaux peuvent se comporter ainsi. Ce sont les plus petits et plus anciens primates encore vivants et maintenant ils sont devenus l’emblème et le fond de commerce de l’île de Bohol.
En payant le droit d’entrée de la fondation tarsier à Corrella nous espérons avoir participé à leur conservation même si nous n’en sommes pas tout à fait sûrs. En tout cas, les 60 pesos de droit d’entrée nous auront permis de jouer à “Où est Charlie ?” pendant une dizaine de minutes. En effet, ces p’tites bêtes sont si minuscules que c’est assez difficile de les discerner dans les arbres. Après un tout petit musée très vieillot et mal fait, nous sommes invités à nous rendre dans un petit morceau de jungle (une grande cage en fait) où des guides nous indiquent où sont cachées les petites bêtes du jour. On fait la queue patiemment, on prend sa photo et on est poussé à aller voir le tarsier suivant, et ce quatre fois. Eh bien, ce n’est pas si facile de faire de belles photos en si peu de temps !
La forêt de Bilar
Nous avions lu rapidement quelques lignes sur cette forêt plantée pour lutter contre la déforestation. Après avoir roulé pendant si longtemps à l’ombre de la jungle, nous voilà à présent à l’ombre des acajous. Nous trouvons l’entrée d’un “nature park” où des jeunes filles très souriantes nous demandent de payer le droit d’entrée (prix dérisoire, 5 pesos) : mais qu’est-ce qu’il y a à voir ? Elles semblent ne pas vraiment savoir : “euh, un chemin et … juste un chemin”. En effet, on pourrait presque se croire sur les planches de Deauville car une toute petite promenade a été aménagée. Nous qui voulions marcher (pas randonner pendant plusieurs heures certes, mais pas non plus parcourir 50 mètres) nous continuons le chemin qui mène à un endroit étrange et désaffecté. Il y a dû avoir des velléités de construire quelque chose et le projet a dû capoter. Il reste juste quelques bancs en béton et quelques panneaux bientôt engloutis sous les feuilles mortes.
La rivière Loboc
Dernier arrêt de la journée : la rivière Loboc. Je ne sais pas vraiment pour quelle raison mais un business florissant de dîners-croisières s’est développé sur cette rivière. Par croisière, j’entends promène-couillons d’une heure durant laquelle les hurlements du karaoké feront rage. Nous passons notre tour mais jetons tout de même un coup d’œil à la rivière qui offre de beaux paysages.
Cette dernière journée à Bohol finalement bien remplie nous aura permis d’attendre sans s’en rendre compte le bateau pour Camiguin. Nous rendrons la moto après dix jours de location avec 500 km de plus au compteur : 500 km tout rond, ni plus, ni moins ! Il est donc temps à présent de partir pour notre dernière île au programme des Philippines 2016, l’île de Camiguin qui nous réservera de beaux moments : à suivre donc !
2 thoughts on “Bohol à moto : fondation tarsier, Bilar et Loboc”
Hello! Merci pour le chouette article J’en profite maintenant pour vous poser quelques questions car je suis actuellement à Bohol et je souhaiterais louer un scooter sur plusieurs jours! Ou avez-vous louer le scooter et combien cela a-t-il coûté? Merci d’avance! Et bonne route
La chance d’être à Bohol ! Nous étions arrivés sur l’île en bateau et avions vu qu’au port de Tagbilaran il y avait plusieurs loueurs de moto. Nous avions donc loué notre moto à cet endroit et avions pu négocier le prix car on l’avait gardé pour nos deux semaines sur place. Profite bien !