Arrivée surprenante au Japon
Après deux mois passés aux Philippines, notre visa touche malheureusement à sa fin et il est temps de nous envoler pour le Japon. Même si dans ces deux pays il est question d’îles, de mer et de volcans (et il y a seulement une heure de décalage horaire), le changement est radical et nous demande un temps d’adaptation.
Retrouver ses marques au Japon
En 2013 nous avions déjà eu la chance de nous rendre au Japon pendant quelques temps. J’avais été très surprise de découvrir que de nombreuses choses que je pensais être des clichés n’en étaient pas vraiment. Passés ces premiers étonnements, nous avions pris beaucoup de plaisir à sillonner le pays et avions envie de continuer la découverte de cette culture si intéressante.
Cependant, la transition avec les Philippines n’est pas évidente : nous devons remettre toutes les habitudes prises auparavant en question. Plus de possibilité d’arriver en ville et de trouver un hébergement au petit bonheur la chance, les prix risquent d’être trop élevés pour notre budget. Plus question de traverser la rue en s’imposant dans la circulation. Plus question de négocier les prix au marché. Plus question de manger pour quelques centimes d’euros. Plus question de prendre le taxi. Et surtout, plus question de parler en anglais à tout moment…
La barrière de la langue
En effet, c’est finalement la transition de la langue qui est la plus difficile. Non seulement nous n’arrivons pas à nous exprimer et à comprendre mais le plus désagréable est de ne pas réussir à lire ! Aux Philippines il y a souvent des affiches écrites en anglais que je pourrais traduire comme ceci “Si vous me lisez c’est grâce à votre professeur !”. Comme j’aimerais pouvoir lire ceci en japonais…
Je pensais tout de même qu’après deux ans de cours du soir Nico serait capable de se débrouiller un tant soit peu en arrivant. Évidement je savais qu’il ne pourrait pas traduire l’encyclopédie ou regarder des films en VO mais espérais simplement qu’il serait capable de demander son chemin, comprendre rapidement la carte d’un restaurant ou tout simplement lire le plan du métro.
C’était malheureusement sans compter l’incompétence des écoles privées à Paris. En effet, depuis deux ans que Nico se rend au cours du soir, il vient de découvrir qu’au lieu d’apprendre le japonais, il a étudié le coréen !
Un départ précipité
Après avoir réalisé ceci, nous avons donc décidé de nous rendre en Corée afin de profiter des habilités de Nicolas. Heureusement nous sommes arrivés au Japon dans la charmante ville de Fukuoka qui propose des liaisons en bateau avec la Corée : nous y partons donc demain et nous espérons pouvoir y balbutier quelques mots, mais ça c’est une prochaine histoire !
6 thoughts on “Arrivée surprenante au Japon”
Mouhahahaha!
Quoi? La Corée ! Qu’ ouïe -je???
Agnyongaseyo!
Kamsahamnida!
Bon voila ce sont les seuls mots dont je me rappelle… Ça te parle cette fois Nico?
En partant de Fukuoka avec le bateau qui vole, vous allez arriver dans la charmante bourgade de Pusan, 2 millions d’habitants env, sympa! Et Ulsan , ville industrielle de Hyundai, n’est pas très loin! Vraiment rien à voir mais c’était chez nous pendant un an!
Bon voyage!!!
Et sinon moi quand j’ai vu le film « Lost in translation « , ça m’a rappelé plein de souvenirs.
Bien joué, tu ne perds pas le nord !!!
Bravo, je viens de réaliser quel jour on était quand tu as écrit l’article !!! Je suis tombée dedans la tête la première !!!
EPIC FAIL
Mais si t’as appris le coréen avec des kanjis… tu vas aussi avoir du mal en Corée :p
J’ai eu le même feeling la première fois que je suis arrivé au JApon! C’est tellement un beau choque culturel cependant!
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