Kobe : visiter pour manger ou manger pour visiter ?

Kobe : visiter pour manger ou manger pour visiter ?

Kobe évoquait pour moi les tremblements de terre et pour Nico, le bœuf. Nous n’avions pas tout à fait tort, voire un peu raison… Nous avons passé du temps au mémorial du séisme de 1995 et avons mangé du bœuf. Mais n’oubliez pas que ces deux expériences ne peuvent en aucun cas résumer une ville portuaire historique et habitée actuellement par plus de 1,5 million d’habitants !

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Kobe à pied

À 11 ans je découvrais au journal de 20 heures le Japon, ses tremblements de terre et ses effets dévastateurs. Le séisme du 17 janvier 1995 de magnitude 6,9 a en effet rendu la ville de Kobe tristement célèbre. Plus de vingt après, nous avons peine à croire qu’une telle catastrophe naturelle ait pu avoir lieu. Au contraire, actuellement les nombreuses routes suspendues, la Kobe Port Tower et tous les autres gratte-ciel nés du travail et de la persévérance humaine semblent défier les forces de la nature…

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Découverte du bord de mer : le Meriken Park

C’est sous un soleil magnifique que nous allons à la découverte de la ville de Kobe. Le Meriken Park est l’endroit idéal pour découvrir la ville dans un contexte calme et propice à la détente. Un mémorial pour le terrible tremblement de terre y a pris place. Des vestiges du chaos semé par le séisme ont été sauvegardés : une partie de la jetée désarticulée a en effet été gardée. Quelques photographies et quelques informations permettent de réaliser l’ampleur de la catastrophe ainsi que de la reconstruction nécessaire.

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Malgré tout, le dynamisme de la ville a pris le dessus et depuis ce parc on peut découvrir la Kobe Port Tower emblème de la ville, le musée maritime, quelques œuvres d’art ou encore l’imposant hôtel Oriental. Bref, pour nous ce fut un moment agréable passé à admirer cette ville si dense.

Prendre un peu de hauteur

Tout comme à Tokyo, la mairie possède une plateforme d’observation permettant de contempler la ville en prenant de la hauteur. L’accès au 24ème étage est donc entièrement gratuit et ce contrairement à la Kobe Port Tower…

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Tetsujin 28-go

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Toujours à pied, nous avons également poussé jusqu’à la statue de Tetsujin 28-go aussi appelée Gigantor outre-atlantique. Haute de 18 mètres et pesant plus de 50 tonnes, elle a été érigée en 2009 en mémoire du tremblement de terre de 1995. Sa fonction : veiller sur la ville sinistrée et redonner de l’espoir à la population locale !

Le bœuf de Kobe : une vraie découverte gustative

Choisir un restaurant

Après différentes recherches sur internet, Nico savait dans quel resto déguster de la viande de Kobe. En effet, en ville, d’innombrables lieux affichent de la viande de Kobe à leur menu (écrit en alphabet latin, ce qui est usuellement rare au Japon) et des rabatteurs sont même présents pour vous alpaguer… Dur de faire confiance ! Nous avons finalement réservé à Ishida. Vu les tarifs pratiqués, nous avons été raisonnables et nous nous y sommes rendus le midi pour éviter la saignée totale du budget. La différence de prix viendrait du fait que le midi ce sont des chefs moins expérimentés que le soir. C’est vrai qu’ils avaient l’air assez jeunes mais nous faisons confiance aux stagiaires !

Au restaurant japonais

Installés face au chef et aux plaques de cuisson, la première question est de savoir si nous allons choisir le menu cher, le très cher ou le très très cher. La deuxième question (en relation avec la première), choisir le poids : 130 ou 150 grammes ? Cela parait peu mais en réalité c’est déjà suffisant.

Une fois le choix établi, la viande arrive, s’expose et s’admire. Pas de problème pour prendre une photo souvenir de notre viande de bœuf la plus chère que nous ayons jamais mangée !

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Se régaler avec les yeux et les papilles

S’ensuit alors tout un cérémonial pour découper et cuire les différentes parties de la viande présentée. En effet, nous la dégusterons sous trois formes car  les morceaux, les découpes et les cuissons varient pour chaque étape. À chaque fois le chef prélève un morceau de bœuf et le cuisine sous nos yeux avec dextérité. Il s’occupe aussi des accompagnements qui cuisent également sur la plaque de cuisson face à nous.

Vient enfin l’heure de la dégustation. Sans surprise, la viande est tout simplement excellente !

Néanmoins, nous sommes très surpris car elle est très grasse, et cela est vraiment différent de nos standards européens. Les accompagnements nous laissent un peu pantois : un morceau de carotte, un de patate, une drôle de gélatine et une fricassée de soja pour accompagner les petits rogatons grillés à la fin. Pas de doute, on vient ici pour la viande et tout est fait pour la sublimer ! Nous avons tous deux une nette préférence pour le deuxième morceau qui nous a été servi même si nous manquons de mots pour expliquer nos raisons ! La dernière partie du bœuf, la plus grasse, cuisinée comme une petite fricassée ne pouvait pour moi pas rivaliser avec le meilleur déjà dégusté.

 

Nous aurons passé un très bon moment à Kobe et pour la première et unique fois en voyage, nous n’entrons pas la dépense du restaurant dans nos comptes. Nous nous sommes offert un beau cadeau grâce à cette viande d’exception et n’en gardons que le positif 😉 !

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