Talofa Samoa !

Talofa Samoa !

C’est évidemment avec un pincement au cœur que s’est terminé notre inoubliable road trip en Nouvelle-Zélande mais c’est aussi avec énormément de bonheur que nous débarquons aux Samoa. Notre arrivée sur l’île d’Upolu nous offre un changement de décor total ! À notre sortie de l’avion, nous sommes tout de suite mis dans l’ambiance. Malgré la nuit, chaleur et humidité nous attendent sur le tarmac. Ça y est, c’est parti pour un voyage sac au dos, où chaque pas nous fera probablement transpirer, où nous chercherons probablement le trottoir le plus à l’ombre, où nous utiliserons beaucoup trop de crème solaire et userons nos tongs autrement que dans les douches des campings. Vive le changement !

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Dans le taxi qui roule jusqu’à notre premier hôtel (il faut prendre le bus sans hésiter mais un dimanche soir à 21h, c’est moins évident), j’ai comme l’impression que mon voyage ne fait que commencer ! Cela fait déjà trois mois que nous sommes sur les routes mais la rupture est tellement importante que les compteurs sont remis à zéro. Pour une première dans cette partie du monde, nous renouons avec notre type de voyage favori : avec un sac sur le dos et aucun plan en tête ! L’accueil, plus que chaleureux de toutes les personnes que nous croisons, ne semble que confirmer notre choix pour cette destination de Polynésie soit disant bon marché.

Pourtant, durant les premiers jours, tout ne va pas être aussi simple que prévu…

Pourquoi avoir choisi cette destination

Les Samoa ou l’État indépendant des Samoa est un état indépendant de la Polynésie occidentale, situé dans l’Ouest de l’océan Pacifique. Qui n’a jamais rêvé de partir en Polynésie ?

La lecture de quelques blogs (merci les copains !) nous avait orienté sur les Samoa. L’avantage principal était le fait qu’on semblait pouvoir y dormir pour des prix raisonnables dans des conditions que nous adorons plus que tout : des bungalows les pieds dans l’eau. À cela s’ajoutaient des photos incroyables de plages, l’information récurrente qu’il y a peu de tourisme, des remarques laudatives sur les habitants, etc. Bref, nous avions hâte d’aller nous faire notre propre idée !

Internet aux Samoa

Après notre première nuit de sommeil à Apia, nous partons à pied en mission carte SIM dans la capitale. J’ai beaucoup aimé cette première balade. Rien de mieux pour prendre la température du pays à peine aperçu hier soir avant de dormir. Il fait beau et chaud (voire trop chaud et trop beau). La ville est vivante sans être oppressante. Elle est de taille très raisonnable et nous ne sommes pas agressés tous les mètres pour acheter un produit touristique. Nous nous repérons facilement et réalisons nos différentes courses à pied.

La cathédrale d’Apia

Il semblerait qu’il soit possible d’acheter une carte SIM à l’aéroport mais tout était fermé à notre arrivée. Dans Apia, nous allons à Vodafone où nous sommes pris en charge par un vendeur à l’anglais impeccable. Nous prenons tout de suite le plus gros forfait valable 28 jours (60 GB de données) pour être tranquilles durant notre séjour. Après 10 jours passés sur Upolu et Savai’i nous sommes ravis de notre achat (20 euros) : nous captons partout (bien mieux qu’en NZ) et avons un très bon débit (ce qui ne m’empêche pas de prendre du retard dans le blog). Il semblerait que le choix de Digicel soit aussi une bonne option selon un local rencontré qui nous a dit que c’était mieux car plus rapide.

Les transports sur Upolu et Savai’i

La location de scooters

Outre notre mission internet, nous avions l’intention de louer un scooter à Apia. Nous avions repéré quelques adresses de loueurs et nous nous y rendons à pied. Arrivés à la première adresse, nous voyons deux scooters garés à l’entrée, parfait ! Mais à l’intérieur, le responsable calme immédiatement nos ardeurs en nous disant qu’ils sont réservés. Pas d’inquiétude, nous sommes là pour 3 semaines, nous sommes très flexibles sur les dates.

Sauf que rapidement nous comprenons que la situation est plus compliquée que cela. De tout le mois, la seule disponibilité est du 14 au 18 mai, soit en plein milieu de notre voyage. Nous sommes le 2 et repartons le 21. Pas idéales comme dates.

Vue sur le port depuis le loueur de scooter de l’île

Nous allons donc à la recherche des autres loueurs : aucun en réalité n’a de scooter ! On dirait que le COVID est passé par là. La fermeture des frontières pendant plus de deux ans à rendu les choses compliquées : ils ont probablement vendu les scooters. Nous avons beau chercher et creuser, il n’y a plus rien.

Nous finirons par valider ces 5 jours de location pour avoir un peu de liberté mais, je ne peux pas encore dresser un bilan puisque ce n’est pas encore passé !

Les bus à Samoa (Upolu et Savai’i)

À défaut d’être autonomes, nous allons utiliser les transports publics. C’est de toute façon un voyage dans le voyage qu’il ne faut absolument pas louper !

Les bus sont plus beaux les uns que les autres et rivalisent de peinture et de sono à fond. En revanche, niveau confort passager, on reste sur de la banquette en bois bien dur. Au début du voyage c’est le bonheur et après 4 heures pour faire 40 kilomètres, nos ischions rigolent un peu moins.

En effet, nous apprenons rapidement, et à nos dépends, que les bus ont un fonctionnement assez particulier. Les îles sont découpées en districts permettant à chaque village d’être désservi par un bus. Le réseau est en étoile et tous les villages sont assurés d’être connectés de façon directe à Apia, la capitale. Sur Savai’i c’est encore un peu différent et c’est même resté un peu flou pour nous !

Ainsi, lorsque sur Upolu nous étions à Lalomanu et que nous avons voulu rejoindre Maninoa à 40 kilomètres à l’ouest sur la côte sud, nous avons dû prendre deux bus. Tout d’abord, un premier pour retourner à Apia (plein ouest mais sur la côte nord) puis un autre pour redescendre plein sud au milieu de l’île. Ce deuxième bus frôlait les 10 km/h dans les pointes…. Sans compter les arrêts supermarchés, les arrêts pompe à essence moteur allumé, les arrêts techniques où le mécano se glisse sous le camion qui n’a même pas mis le frein à main, etc.

Qu’importe nous avons du temps ! Ce n’est pas le prix du bus qui doit faire peur : à régler en liquide à la sortie, le plus que nous ayons payé pour le moment est 8 talas par personne (moins de 3 euros).

Le stop

En effet, aujourd’hui encore, nous avons été étonnés par la facilité et l’efficacité du stop. Un conducteur s’est même arrêté pour s’excuser qu’il ne pouvait pas nous prendre car il était dans sa voiture de fonction. Un autre conducteur s’est arrêté en cours de route pour nous offrir spontanément des bouteilles d’eau et était désolée à la fin de ne pas pouvoir nous emmener jusqu’au bout !

Nous verrons dans la suite de notre voyage si cela est toujours aussi simple mais pour le moment, ce moyen de transport nous a fait gagner beaucoup de temps (pas réellement d’argent car les bus sont vraiment très bon marché) et fait faire de jolies rencontres.

Antonio et Peter, nos conducteurs et amis du jour

Une mention spéciale pour notre conducteur Antonio qui nous a permis d’en apprendre beaucoup sur les Samoa. Il nous a raconté quelques bribes de sa vie et comment il avait appris l’anglais en six mois à son arrivée en Nouvelle-Zélande (dans le cadre du rugby professionnel). Le hasard a fait qu’on l’a recroisé ensuite à la gare de bus un autre jour. C’était assez improbable d’avoir l’impression de croiser un ami dans la capitale d’une île où on est arrivé il y a une semaine !

L’offre d’hébergement sur les îles Samoa

Les fales traditionnelles

Lors de la préparation de notre voyage, ce sont elles qui m’ont donné envie de venir.

Nous aimons passer du temps à la plage, mais détestons y venir à la journée et nous allonger sur nos serviettes pour rôtir en plein soleil. Nos multiples voyages nous ont donné des habitudes qui nous aimons plus que tout : se réveiller au son des vagues, se balader les pieds dans l’eau à l’heure du coucher de soleil, se baigner en partant en maillot depuis sa chambre et lire des heures à l’ombre en jetant un coup d’œil sur la mer entre chaque paragraphe. De nombreux hébergements partout en Asie nous ont offert ce luxe sans nous ruiner. Nous gardons par exemple un souvenir impérissable de notre séjour de 4 semaines le long de la plage de Pasir Panjang sur l’île de Key Kecil dans les Molluques en Indonésie (où nous étions arrivés pour quelques jours et sommes restés tout le mois), ou encore au Driftwood Village aux Philippines qui est le seul hôtel où nous soyons retournés 3 ans après tellement nous y avions passé de bons moments…

Bref, les fales traditionnelles avaient l’air de pouvoir nous offrir ce luxe que nous aimons tant pour un prix plus qu’abordable.

Fale à Satuiatua Beach Fale – Savai’i

Il faut compter entre 80 et 120 talas (mais aussi jusqu’à 180 parfois) par personne en demi-pension pour un hébergement les pieds dans l’eau avec salles de bains communes. Nous n’avions pas réalisé que nous n’aurions aucun endroit clos pour nous affaires précieuses : c’est pour nous le gros bémol de ces hébergements qui permettent de garder un petit budget ici. Difficile de partir se balader sereinement en sachant que tout notre liquide, notre i-pad et nos téléphones sont accessibles à tous.

De ce fait, nous cherchons parfois des hébergements clos pour être plus sereins lors de nos baignades qui durent facilement des heures vu la température de l’eau ! Mais le budget augmente forcément avec ce confort de sérénité… C’est d’ailleurs notre critique principale pour cette destination : nous avons trouvé qu’il y avait un énorme décalage entre le niveau de vie des gens et le prix des hébergements. Ces derniers sont disproportionnés par rapport à la qualité proposée.

Fale fermée à Litia Sini Resort – Lalomanu – Upolu

Les resorts

Il y en a beaucoup plus que ce que nous pensions, et ils sont bien souvent hors de prix pour une qualité qui n’a pas l’air extraordinaire. Il y a moyen de se faire parfois des petits plaisirs grâce à des réductions sur certains sites de réservation. Nous, on aime bien profiter des resorts à côté de nos fales traditionnelles pour aller y boire un cocktail de temps à autre : parfois il suffit de marcher quelques minutes pour les atteindre et parfois, comme à Maninoa, ils donnent tout simplement sur la même plage, rien de plus simple !

La météo à Samoa

Fraîchement débarqués de Nouvelle-Zélande, nous avons envie de chaud et de beau ou de beau et de chaud. C’est la grosse déception en regardant la météo sur internet : de la pluie est annoncée pour les 10 jours à venir ! Mais nous n’avons pas de chance ou quoi ? Je demande aux personnes rencontrées : la saison des pluie n’est pas tout à fait terminée et de toute façon le climat change ces derniers temps.

En réalité, après 10 jours passés sur place, nous n’avons eu qu’une journée de pluie sur Upolu (mais une vraie, de la nuit jusqu’à la nuit, sans moment d’accalmie et ce dès notre troisième jour sur l’île) et une après-midi de mauvais temps sur Savai’i. Sinon, le reste du temps, nous avons beaucoup transpiré !

Et pour le détail sur nos itinéraires, activités, rencontres et budget, il faudra lire les prochains articles !

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