Camper en van en Tasmanie : nos premières impressions

Camper en van en Tasmanie : nos premières impressions

Voilà, c’est fait : dès notre première nuit en Tasmanie, nous avons été obligés de « free camper » avec notre van (on a sauvagement campé en VF) ! Pour les nuits suivantes, on a déjà testé trois types de campgrounds différents : camping privé avec toutes les commodités possibles (toilettes, douches chaudes illimitées, cuisine et laverie), camping de parc d’état payant mais sans emplacement défini pour le van et enfin camping de parc national gratuit mais aux places chèrement obtenues (et sans aucun point d’eau). Immédiatement, nous n’avons pas pu résister à l’envie de comparer avec nos précédentes expériences de campings autour du monde qui se sont toujours faites en tente. Voici donc notre comparatif après quelques nuits seulement.

Trouver une place

De notre première impression, ce n’est pas si facile que ce que l’on pensait de trouver une (bonne) place pour camper en Tasmanie. Il faut dire que nous sommes habitués à voyager en camping afin de pouvoir se décider au jour le jour et donc sans jamais réserver. Au USA, lors de notre première expérience de camping, nous adorions tous les campgrounds des parcs nationaux qui ne sont pas ouverts à la réservation et où il suffit d’arriver entre onze et quinze heures pour avoir le choix dans les emplacements. En Islande, c’était encore plus simple même si moins agréable car les campings n’avaient pas d’emplacements définis, donc un peu comme sur la plage, il reste toujours une petite place.

Ici, les choses sont plus compliquées. Nous avons eu l’impression que de nombreux campings sont ouverts à la réservation et doivent nécessairement l’être ! Par exemple, nous avons découvert que pour le parc de Freycinet, les emplacements des mois d’été ici (janvier-février) sont réservés depuis août… C’est dire qu’en arrivant à 15 heures le jour même, nous n’avions pas mis toutes les chances de notre côté ! Néanmoins, voilà que nous comprenons qu’il y a une grosse subtilité que nous n’avions pas saisie au premier abord : il reste énormément de place pour les tentes ! C’était la même histoire à Fortescue Bay du premier soir où seules des places pour les tentes étaient disponibles.

Dans nos aventures précédentes, nous avions toujours été en tente : premier regret d’avoir loué un campervan…

Dormir et cuisiner

Notre Marmotte en Auvergne

L’avantage numéro 1 du camping est certes d’avoir un endroit pour passer les nuits mais surtout de pouvoir se cuisiner nos repas pour alléger le budget. Sauf que le campervan est beaucoup plus cher à la location qu’une voiture, donc est-ce qu’on s’y retrouve vraiment niveau finance ?

Ce qui est sûr, c’est que c’est tellement plus simple qu’en tente et nettement plus discret ! Notre première nuit passée sur le « parking » (c’est un bien grand mot) d’une microscopique église s’est faite facilement : pas de tente à monter, quelques rideaux à baisser et hop, le tour était joué.

Pour ce qui est du confort de sommeil, nous avions en tente d’excellents matelas très confortables mais cela reste des sacs de couchage avec des petits oreillers de camping. Là, chaque soir on retrouve le confort d’un vrai lit avec une bonne couette : que demander de plus ? Ah oui, beaucoup plus d’isolation phonique que dans une tente où on entend absolument TOUT des voisins (et eux entendent tout également…) !

Et pour ce qui est de la cuisine, on doit avouer que ce premier van de location est extra. On a déjà eu l’impression de cuisiner dans de moins bonnes conditions dans des petits Airbnb mal équipés. Vraiment, j’admire l’organisation de l’arrière du van dès qu’il s’agit de préparer un repas ou chercher du matériel. L’arrière de notre van est tellement plus pratique d’accès que ce que nous avions pu organiser dans nos différentes voitures de location précédentes !

En somme, après la première nuit nous nous sommes immédiatement dit que c’était tellement plus simple de camper dans ces conditions ! Car les avantages ne s’arrêtent pas là…

Ça coule de source

Un réservoir de 60 litres d’eau dans le campervan avec pression et douchette + deux bouteilles isothermes de 4 litres chacune = on se sent tranquille d’esprit si on sait qu’on trouve un camping sans eau pour une ou deux nuits ! On est très loin de notre cube de 10 litres habituel…

Se préparer à la pluie et au vent

Une des raisons principales nous ayant pousser à louer un campervan plutôt qu’une voiture était la météo changeante de la Tasmanie. En effet, nous savons que monter et démonter la tente sous la pluie n’est jamais une partie de plaisir et que cela peut contraindre à attendre quelques temps dans la voiture que le temps se calme. Par ailleurs, cette région du monde peut être venteuse : depuis nos aventures en Islande, nous avons toujours besoin de vérifier par deux fois nos piquets en cas de fortes bourrasques. Rien à craindre bien à l’abri dans notre campervan ! Nous avons pu par exemple lever le camp un matin sans même sortir le bout de notre nez qui allait se faire tremper autrement ! Facile !

Et partir

Dernier avantage et non des moindre, comme je l’évoquais précédemment, il est tellement plus simple de décamper à vitesse grand V si l’envie nous prend. Tout est facilement rangé dans la cuisine arrière et nous avons assez de place pour stocker largement nos affaires et la nourriture achetée. Si nous prévoyons un départ matinal, nous pouvons facilement tout préparer la veille et si on se dit que le petit-déjeuner sera pris une fois arrivé à destination, on peut passer du lit au poste de conduite en un instant. Avec notre tente, il fallait au minima ranger les sacs de couchage, compresser les oreillers, dégonfler et rouler les matelas, démonter la tente (qui même facile demandait un peu de temps) et enfin jouer à Tetris pour rentrer tout ça dans le coffre de la voiture où se trouvaient aussi les réserves de nourriture et la matériel de cuisine.

Au final, on se dit que camper en van, c’est un peu le camping de luxe, surtout avec notre fidèle Tyto qui avait déjà à bord absolument tout ce dont on peut avoir besoin, de la pince à linge au gel hydroalcoolique, de l’épluche légume aux verres à pied sans oublier la boîte pour ranger l’éponge mouillée !

On espère que le campervan qui nous attend en Nouvelle Zélande sera aussi confortable et pratique, mais ça, c’est une autre histoire !

One thought on “Camper en van en Tasmanie : nos premières impressions

  1. Il y a un vrai côté pratique à ces petits véhicules pour barouder et surtout la protection pour la météo. Le pendant, c’est le prix des campings…

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