Deux jours à Sydney ou comment se remettre du décalage horaire
Et voilà, le coup d’envoi de notre troisième voyage au long cours à été donné : en route pour l’Australie. Arrivée prévue à Sydney avec au compteur 26 heures de trajet et 10 heures de décalage horaire !
Lire la suite : Deux jours à Sydney ou comment se remettre du décalage horaireUn long trajet jusqu’à Sydney
Ce sont plus de 20 heures d’avion qui nous attendaient pour nous rendre de Paris jusqu’à Sydney. À cela s’ajoutent les trajets pour aller aux aéroports, les heures d’escale et enfin le temps d’attente pour la douane et les bagages. Entre le moment où nous avons claqué la porte de notre AirBnb de Paris et celui où nous avons ouvert celle de Sydney, il s’est passé pas moins de 26 heures.
Et bien, chose étonnante, pour moi le trajet est passé presque « vite » ! Oui ! D’une part parce que évidemment l’excitation était à son comble après autant d’attente, et d’autre part parce que tout s’est passé très facilement sans mauvaise surprise ni imprévu, du trajet pour l’aéroport grâce à la PicpicMobile (merci ;-)) à la marche à pied dans Oxford street pour découvrir Sydney by night ! Par le passé, il nous est arrivé de mettre plus de temps pour aller dans des destinations moins lointaines mais nécessitant de nombreux changements de transport. Là, aucun grain de sable n’est venu nous gêner sur notre parcours.
Le plus dur dans cette histoire est finalement de se remettre progressivement du décalage horaire : pour ma part ma lutte acharnée pour ne pas dormir dans le deuxième vol a porté ses fruits. Pour m’aider, j’étais côté hublot et je ne me suis pas lassée de regarder les paysages défiler sous mes yeux. J’ai presque eu envie de descendre aux Philippines, notamment quand j’ai clairement reconnu l’île de Siquijor ou encore de retourner en Indonésie demander « Apa kabar Kathy ? » quand nous avons survolé les îles Kei. Et puis finalement, l’arrivée sur l’Australie a été un grand spectacle qui ne peut que être de bonne augure. Après le survol du nord de l’Australie en fin d’après-midi, j’ai eu le droit à un magnifique coucher de soleil faisant flamboyer cette île, suivi d’un lever de pleine lune avant d’assister au bouquet final que fut l’arrivée de nuit sur la baie de Sydney illuminée où j’ai pu découvrir l’Opéra de Sydney vu du ciel !
Sydney sans guide et sans filet
Fidèles à nos habitudes, c’est sans guide que nous arrivons à destination. Alors sincèrement, depuis 2013, les choses ont changé donc avouons qu’avec un téléphone et un peu de Wi-Fi, c’est comme si nous avions une bibliothèque de guides au bout du bras ! Comment expliquer à un voyageur de 20 ans qu’il manque peut-être un peu de challenge lorsque fraîchement débarqué à l’aéroport de Sydney, il suffit de rentrer l’adresse de son logement dans citymapper puis de suivre bêtement les indications ? En tout cas, suivre le plan du GPS nous a permis d’être disponibles pour s’imprégner doucement des lieux. Découvrir l’accent australien en écoutant des ados papoter dans le train, ressentir la différence de climat dès notre sortie dans la rue et regarder les vitrines d’Oxford street : une mention spéciale pour les daily jocks !
Il était donc 21h30 lorsque nous sommes arrivés à l’appartement : le programme était donc simple. Se laver et dormir !
Le symbole de Sydney : l’opéra !
Au réveil le lendemain matin (très tôt pour certains pas encore calés du tout, à 9 heures pour celle ne souffrant absolument pas de décalage horaire), une seule envie : allez découvrir le symbole de Sydney, l’opéra !
Après un copieux petit-déjeuner à base d’œufs benedict, nous avons pu tester nos nouvelles chaussures de trail puisque c’est à pied que nous sommes partis à la découverte de Sydney. En vrac, on a donc traversé Hyde Park, déambulé dans les Royal Botanic Gardens, croisé quelques églises ou cathédrale comme la St Mary’s Cathedral dont j’ai lu les panneaux mais déjà oublié les infos, montés à l’Observatory hill, traversé le Harbour Bridge, reposé au Circular Quay, flanné dans le quartier de Kirribilly et bien évidemment posé devant THE Opera ! Et pendant tout ce temps, on a aimé, profité et réalisé la chance que nous nous étions créée à vivre les premiers instants de ce grand voyage.
Sydney et ses plages
Le lendemain, direction plein est avec l’envie d’aller voir à quoi peut ressembler les plages d’une aussi grande ville. Pour faire simple, on va dire que je n’étais pas prête : je ne m’attendais pas à ce que cela soit aussi sympa et agréable comme endroit ! Pour y aller nous avons traversé deux grands parcs, le Centennial Park puis le Queens Park et sommes arrivés sur Brontë Beach où nous avons eu le loisir de pique-niquer puis de flemmarder à l’ombre. J’ai tout simplement adoré cet endroit (même sans m’y baigner…). Ensuite nous avons remonté la côte et découvert Tamarama Beach avant de finir notre périple à la fameuse Bondi Beach où nous nous sommes régalés d’un de mes plus grands plaisir de bord de mer : déguster une glace à l’ombre ! Au retour on a voulu passer par un autre itinéraire mais on a choisi des rues avec un peu trop de circulation, on s’est alors senti dans une grande ville un peu frénétique de voitures, contrairement à ce que tout le reste de la journée nous avait laissé percevoir.
Nous avions prévu de retourner voir l’opéra by night mais le décalage horaire a encore frappé pour certains : pour moi c’est l’occasion de prendre un peu de temps pour rédiger cet article et ne pas commencer à avoir un mois de retard dans notre blog dès les premiers jours !
Sydney : qu’est ce qui m’aura le plus marqué ?
À la fin d’une journée de voyage je me demande souvent ce qui me restera en mémoire dans un mois, une année, dix ans. Je sais que les photos sont des supports incroyables pour entretenir cette mémoire, mes écrits du blog le sont également puisqu’ils m’auront permis de redécouvrir certains morceaux de vie des précédentes éditions. Mais je sais aussi que parfois la mémoire sélectionne des impressions, des odeurs, des sentiments qui sur le moment paraissent anodins. Alors, que me restera-t-il dans 10 ans ?
- L’opéra de Sydney vue de face, de profil, de dos ?
- Les palmiers et autre végétation que j’ai l’habitude de voir en Asie mais pas en face de maisonnettes qui me rappellent l’Angleterre ?
- L’Harbour Bridge vu d’en haut, du dessus ?
- Le soleil qui s’est dévoilé au fur et à mesure de la journée à nous faire regretter les frissons du matin et qui m’a obligé à me tartiner à de multiples reprises (et même qu’il reste TOUJOURS un endroit qu’on oublie et qui est tout rouge le lendemain) ?
- Le seul aborigène croisé vu en train de faire un tribal show pour les hordes de touristes débarquant d’un ferry aux dimensions inimaginables ?
- Les passages piétons tellement longs mais où tout le monde respecte l’attente ?
- Les collégiennes habillées en uniformes rayés et tenant comme un fardeau (ça ce n’est pas objectif, je le reconnais) leurs chapeaux de paille ?
- Nos pauses sur les bancs face aux différentes vues ?
- Le nombre de fois où Nico a été alpagué pour prendre des touristes en photo ?
- La taille des chauve-souris aperçues depuis la fenêtre de notre chambre à la nuit tombée ?
- Le sentiment d’être à l’aube d’un très beau voyage qui commence dans une ville foisonnante que nous n’aurons pas du tout le temps de comprendre en deux jours ?
C’est l’avenir qui me le dira mais pour l’instant, je n’ai pas encore hâte de savoir !
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4 thoughts on “Deux jours à Sydney ou comment se remettre du décalage horaire”
Contente de voir que vous êtes arrivés à bon port! La bise aux koalas (mais pas aux araignées géantes)!
Pour l’instant, on n’a pas encore eu l’occasion de saluer les koalas de ta part (ni les araignées géantes) mais on n’est pas en reste niveau « wildlife » et pas que écrasée sur les bas côté des routes. On a rencontré plusieurs echidnus, un énorme serpent, des cacas de wombats à la pelle, des wallabies (des petits, des moyens et des grands), quatre kangourous, des kookaburras, des perroquets et tout un tas de petites bêtes dont on connaît pas encore pas le nom… Mais promis je penserai à toi les jours de la rencontre avec les koalas !
Grand plaisir de commencer ce voyage avec vous sans sortir de ma zone de confort !
Les 10 kg + palmes ne vous pèsent pas trop ?
Ravie de voir que tu suis nos aventures ! Camper en van est d’un tel luxe que ce n’est pas le poids des palmes qui nous dérange pour le moment ! Les plages sont magnifiques en Tasmanie mais… ce n’est pas la température de l’eau qui va nous faire sortir notre matériel de snorkeling pour le moment, nous aussi on a encore notre zone de confort 😉 !