S’émerveiller en Nouvelle-Zélande : le road trip de nos rêves commencerait-il enfin ?

S’émerveiller en Nouvelle-Zélande : le road trip de nos rêves commencerait-il enfin ?

Nos premiers moments dans le pays des Kiwis n’avaient pas été de tout repos. Néanmoins, la suite de notre périple s’est montrée plus simple et bien plus à la hauteur de nos attentes !

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Se réconcilier avec notre van

S’adapter à notre van nous a demandé quelques jours, mais nous allons rompre le suspens, nous en sommes maintenant fan ! (Tyto restera tout de même dans notre cœur comme le van coup de cœur !). Nous avions peut-être un peu trop longtemps rêvé de ce van nouveau-zélandais qui était réservé depuis de nombreux mois. En le découvrant, nous avons eu comme une impression de pochette surprise mensongère. Sur l’image tout est magnifique et parfaitement pratique, en réalité, tout est cheap et demande de la dextérité pour être opérationnel….

Nous avons fait quelques menus frais qui ont fait, pour nous, toute la différence. Un investissement de moins de 80 dollars NZ (moins de 50 euros) nous a permis de :

  • Aménager le rangement notre van avec une boîte chacun pour stocker nos affaires sans qu’elles ne se renversent dans le van dès qu’on roule
  • Acheter un réservoir d’eau potable (c’est plus économique et raisonnable que d’acheter des bouteilles d’eau de 6 litres)
  • S’offrir des indispensables de cuisine qui nous manquaient : un épluche légumes et une spatule en bois (on dit non au plastique dans la poêle !)
  • Se procurer une bassine (pliante qui dit mieux) pour pouvoir faire la vaisselle et laver le linge
  • S’équiper de serpillères pour éponger la fuite d’eau sur les pieds du passager avant dès qu’il pleut !
  • Compléter notre assortiment de pinces à linge (vu le vent, les 10 prévues dans nos sacs se sont vite avérées insuffisantes dès qu’on prend un jour de retard dans la lessive !)

Ce sont des bricoles de rien du tout, mais qui nous permettent que tout soit plus pratique et c’est indispensable (n’auraient-ils pas faire l’effort de nous fournir tout ça dès le départ ?). En effet, nos « petites occupations » (faire la cuisine, la vaisselle, laver le linge) ne nous pèsent pas et font partie du charme du camping si l’on peut les réaliser dans des conditions pas trop contraignantes !

Accepter la météo et s’y adapter

Voilà notre van prêt à être notre maison couteau suisse. Très rapidement, nous nous sommes félicités de ne pas être en tente (bonjour le montage – démontage sous la pluie) et d’avoir un van modulable offrant un petit espace intérieur en cas de mauvais temps ou de températures très très automnales pour se mettre à l’abri, de jour comme de nuit !

La météo de Nouvelle-Zélande nous étonne et nous surprend chaque jour…

Parfois, nous nous réveillons sous un ciel gris à se demander si l’on va pouvoir profiter de la journée comme prévu et deux heures plus tard nous regrettons de ne pas avoir mis de crème solaire !

De temps en temps, nous quittons un endroit sous des trombes d’eau et avons du mal à garder le cap avec le van sous la force des rafales de vent puis arrivons dans un camping nous offrant ce que nous prenons pour une rapide éclaircie et qui sera finalement du beau temps fixe jusqu’au soir.

Souvent nous traversons des orages terribles en van et découvrons en sortant des arcs-en-ciel incroyables.

Bref, il fait beau plusieurs fois par jour ! Cela complique parfois un peu nos prévisions, comme lors de notre randonnée au Mont Cook ou dans notre découverte du Milford Sound, mais on finit par y trouver un charme certain. Après la pluie, vient le beau temps et parfois avant même qu’on ait eu le temps de l’espérer !

Aimer prendre la route

Nous aimons visiter, marcher, déambuler, se promener, randonner mais aussi rouler ! Chaque fois que nous entamons un nouvel itinéraire en voiture, j’ai un petit déclic de bonheur. Nous voyageons et cette sensation est indescriptible. La route nous permet de mettre le passé en mémoire et nous laisse dans l’attente de ce que l’on va découvrir. Et entre les deux, les paysages sont parfois monotones, plats, sans intérêt (rarement je l’avoue) et parfois magnifiques, somptueux, incroyables. À avoir envie de s’y plonger dedans, d’y marcher des jours pour s’en imprégner, de s’y endormir et de s’y réveiller pour réaliser que ce n’était pas un rêve. Il n’y a que la randonnée et le camping en pleine nature pour offrir de tel cadeaux. Car en voiture, la route avance, les paysages défilent et tout reste fugace, éphémère. Nous passons parfois deux fois au même endroit mais l’heure et la météo font que ce sont deux visages du même lieu que j’ai maintenant en mémoire… Bref, rouler c’est voyager, et en Nouvelle-Zélande, c’est à la hauteur de mes espérances !

Nico est beaucoup plus souvent que moi au volant donc c’est vrai qu’il m’offre souvent ce luxe de regarder tout autour de moi et d’en profiter à chaque instant (surtout quand en tant que co-pilote mon travail consiste à dire « et maintenant c’est tout droit pendant 62 kilomètres »). J’ai néanmoins aussi eu la chance d’être la conductrice pour le trajet qui nous a fait arriver au Mont Cook : même à la place de droite, j’en ai pris plein les yeux. L’arrivée dans cette partie du monde était tellement grandiose que je ne suis pas prête d’oublier cette route, mais ça, c’est une autre histoire !

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