Un autre façon de voir l’île d’Upolu aux Samoa avec notre scooter

Un autre façon de voir l’île d’Upolu aux Samoa avec notre scooter

Il semblerait que nous ayons été des veinards : nous avons réussi à louer un scooter pour quelques jours à Samoa ! Lors de notre présence en mai 2023, seuls 2 scooters étaient disponibles sur l’île et ils étaient réservés depuis fort longtemps. Présents 3 semaines aux Samoa, et pensant pouvoir y faire un road trip en deux roues sur la totalité de notre séjour, nous avons finalement changé nos plans. Le scooter était à nous pour 5 jours seulement ! Quelques jours supplémentaires nous auraient permis d’aller avec lui sur Savai’i mais nous aurions loupé cette expérience unique que fut le stop !

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Gérer nos bagages

Sur la route pour plus de six mois (dont deux en Nouvelle-Zélande), nous avons de bien trop gros sacs pour être libres comme nous aimons. Nous portons certes facilement nos sacs (c’est indispensable !) mais ne pouvions absolument pas envisager d’être à 2 sur un scooter + nos 2 gros sacs + nos 2 petits sacs. Si nous voulions faire un petit road trip avec notre scooter, il fallait donc gérer la mise en consigne des bagages.

Il aurait peut-être été possible de voir ça avec le loueur de scooter mais nous n’avons pas essayé. Nous avons préféré réserver des nuits au Dave Parker Eco Lodge au début et à la fin de notre location. Nous avons trouvé ce lodge d’un tellement bon rapport qualité-prix par rapport à tout le reste sur l’île que si nous avions été en voiture, nous aurions peut-être pu choisir cet endroit comme camp de base. En deux roues, certains lieux à visiter commençaient à en être un peu trop éloignés.

Les pompes à essence

Voilà la plus gros soucis sur l’île pour les scooters. Les pompes à essence sont principalement autour d’Apia et dans l’ouest de l’île. Dans la partie est il n’y en a pas. Il parait que quelqu’un à réussi à trouver de l’essence à Lalomanu auprès d’un particulier mais on ne voulait pas trop tenter le diable. Le scooter a une autonomie de 150 kilomètres, pas de quoi aller à Lalomanu et revenir facilement. Néanmoins, depuis la station se trouvant au sud vers Satao, cela doit être possible de pousser jusqu’à la pointe est.

Palolo Deep Marine Reserve

Facilement accessible à pied depuis Apia, nous y sommes allés depuis le Dave Parker Eco Lodge donc la moto était nécessaire. Le lieu a première vue n’est pas incroyable. Juste après le port et ses containers, on arrive dans une réserve où quelques balançoires agrémentent le bord de mer (pas de plage).

Néanmoins, une fois dans l’eau avec son masque et son tuba, le décor change ! Dans le reste des Samoa, nous avons été un peu frustrés par le snorkeling : il faut s’éloigner dangereusement de la plage et les courants sont trop forts pour oser le faire. À la réserve marine de Palolo, nous nous sommes rattrapés. Nous en avons pris plein les yeux. Les coraux ne sont pas les plus colorés que nous ayons vu mais sont très imposants. Les poissons nous entourent et sont très variés. À un moment, j’étais prise dans un banc de petits poissons d’un bleu éclatant : mon grand bleu à moi !

  • 5 talas par personne
  • Y aller à marée haute
  • Du matériel de snorkeling peut être loué sur place
  • La personne de l’accueil a spontanément proposé de surveiller notre sac
  • À ne pas louper !

Lacs volcaniques et chutes d’eau

Lake Lanoto’o

Pour accéder au parc national de Lanoto’o, nous connaissons le début du chemin déjà fait en bus. Au panneau, on tourne à droite et la route se transforme rapidement en piste. Le scooter passe à peu près la route cabossée puis, pour la dernière partie, on poursuit à pied. Nous ne sommes pas seuls : un Samoan est là avec une multitude d’enfants. Il nous demande où on va et semble très étonné : c’est loin, dit-il ! Oui, c’est un peu loin mais pour nous qui avions envie d’une petite randonnée, c’est juste une balade. Le problème c’est que l’intérêt du site est quasi nul… On s’est embourbé les chaussures, on a transpiré des litres de sueur pour un résultat décevant. Ce n’est pas grave, on ne peut pas être gagnants à tous les coups !

  • Gratuit
  • Vraiment facultatif !

Chutes d’eau, cascades et baignades

Après notre suée au lac, la récompense arrive au Dave Parker Eco Lodge en rentrant. Nous sommes mûrs à point pour profiter à merveille de la baignade dans le cours d’eau : finalement, le meilleur moment de la journée était celui-là 😉 !

De nombreuses autres chutes d’eau sont présentes sur l’île. Ce n’est jamais trop notre truc alors, une fois que nous en avons pris une en photo, nous n’avons pas pris la peine d’aller voir les autres ou de payer l’entrée pour se baigner puisque nous pouvions le faire gratuitement juste à côté de notre hôtel.

Vive le selfie loupé qui ne laisse pas voir la cascade 😅

To Sua Ocean Trench

Tout le monde, touristes et Samoans, nous avait parlé de cet endroit absolument incontournable semblerait-il. Il parait qu’il faille attendre la marée haute, ce que nous avons fait. Je crois néanmoins que même à marée basse le lieu ne perd pas trop de son charme. Il s’agit probablement d’un tube de lave effondré où la mer s’est imiscée

Nous ne nous sommes pas extasiés devant ce lieu, assez cher qui plus est, mais c’est vrai que nous y avons fait une très belle baignade. Les plages sont rares (à notre sens) sur Samoa et la baignade pas toujours aisée : ici, c’est le lieu idéal pour nager, flotter, glandouiller dans l’eau avec le ressac de la mer. Cette sorte de grotte est impressionnante et l’eau à l’intérieur est juste merveilleuse : transparente à souhait et rafraîchissante juste ce qu’il faut.

Clairement, c’est la baignade dans le To Sua Ocean Trench qui lui fait prendre toute son ampleur ! Cela nous a rappelé les cenotes du Mexique où ne nous étions pas baignés : erreur de débutants ?

  • 20 talas par personne
  • Pas de surveillance des sacs mais des avertissements sur notre responsabilité…
  • On peut facilement y passer la demie-journée si on aime se prélasser dans les fales
  • Il y a un petit magasin à l’entrée

Giant Clams Sanctuary

Pour moi, c’est sans conteste, LE lieu à ne pas manquer sur l’île ! Après, c’est comme toujours, les avis divergent selon les sentiments personnels. Nous avions déjà vu des cenotes, n’avions jamais vu de clams (bénitiers), donc forcément notre jugement s’en trouve modifié !

Après avoir payé, nous nous mettons à l’eau qui me semble très fraîche ! Les indications sont simples : il faut aller jusqu’au baton. Nous commençons donc à palmer quand Nico m’appelle et me fait signe de le suivre. Il a vu une tortue et tente désespérément de la retrouver… Chou blanc même au retour ! Une touriste sortant de l’eau en même temps que nous en a vu 4…

Bon, nous ne sommes pas là pour les tortues mais pour les coquillages qui, une fois la ligne de bouées franchies se dévoilent sous forme de champ de clams. L’eau est parfois trouble (comme si eaux différents cours d’eau se mélangeaient), il faut attendre quelques instants pour mieux voir. Et là, quel spectacle ! Les bénitiers rivalisent de couleurs, serrés les uns à côté des autres. Ils se contractent à un rythme régulier. Le spectacle m’hypnotise.

Nous restons bien plus longtemps que la plupart des autres touristes. Je pense être face aux giants clams puisqu’auparavant j’ai croisé un champ de petits, quand tout à coup… Oh ! Mais non, ce n’étaient pas encore les géants, c’était seulement les moyens ! Les voilà, les géants, qui sont là, sous mes yeux ébahis. Je n’en reviens pas de leur beauté étrange, fascinante et un peu inquiétante dans le même temps. Les bénitiers sont énormes et j’adore pouvoir essayer d’entrapercevoir l’intérieur. Bref, je n’en avais jamais vu vivants (ni même en photos) donc je ne savais pas à quoi m’attendre. Et dire qu’aux Philippines à Caminguin nous avions refusé de payer en pensant qu’il s’agissait « juste » de coquillages 😅 !

  • 20 talas par personne (il semble que l’inflation galope très vite ici…)
  • La personne collectant le droit d’entrée semblait avoir un peu de matériel de snorkeling à louer en sus
  • Il nous a surveillé nos affaires pendant toute la durée de notre snorkeling

Des coucous à n’en plus pouvoir

Durant notre trajets en scooters, nous n’avons eu de cesse, surtout à l’heure de la sortie d’école, de faire des coucous en veux-tu en voilà. Les gamins nous saluent timidement, ouvertement ou encore parfois un peu de façon effrontée. Ce qui est sûr, c’est que nous ne passons pas inaperçus avec notre deux roues !

Budget pour le scooter

Location du scooter

Ayant pris le scooter pour plus de 4 jours, le tarif est passé de 59 à 55 talas par jour, soit en mai 2023 environ 20 euros par jour. Nous avons loué chez Moto Samoa qui sur place s’appelait aussi BS Booking Samoa.

Essence

Le budget essence est quasiment anecdotique car au total nous avons dépensé une trentaine de talas, soit moins de 10 euros pour les 5 jours de location.

Permis de conduire

Notre loueur était à court du cahier permettant de nous donner le document nous autorisant à conduire à Samoa. Nous avons donc nous-mêmes fait le déplacement au Land Transport Authority. Les 25 minutes d’attente dans l’administration samoane nous auront permis de découvrir le principe de file d’attente assise où on avance d’une chaise après l’autre. Ça nous a coûté 21 talas, nous a permis d’être en règle et de ne pas stresser lorsqu’on croisait la police ! Au final, pas de contrôle et pas de souci !

Au final, nous aurons utilisé tous les moyens disponibles pour visiter les îles Samoa : le bus, le stop et le scooter. Chaque mode de transport nous a offert une expérience à part entière et nous n’avons pas regretté de ne pas avoir de scooter pendant la totalité du séjour !

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