Le secret le mieux gardé de la Nouvelle-Zélande

Le secret le mieux gardé de la Nouvelle-Zélande

Après plus d’un mois passé à sillonner les routes de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, nous sommes prêts à partager avec vous le secret le mieux gardé de cette île incroyable. Avant de venir, nous n’en avions jamais entendu parler et, passé la première surprise, n’avons pas été déçu de cette découverte. Après beaucoup d’hésitations (nous savons comment le tourisme peut parfois ruiner un endroit jusqu’alors préservé), nous nous lançons dans le partage de cette découverte : à vous d’en faire bon usage !

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L’île du sud de la Nouvelle-Zélande, île sauvage par excellente, île mystérieuse, île fascinante mais aussi île surprenante.

Avant de venir, nous imaginions que c’était la terre des moutons, la terre des montagnes et des lacs, la terre du vent et de la pluie, la terre des volcans et phénomènes géothermiques (en fait c’est dans le nord ça), mais nous ne nous soupçonnions nullement la véritable caractéristique de cette contrée si éloignée de notre France natale.

Il nous aura fallu quelques jours pour découvrir ce secret bien gardé : ce ne sont pas les débuts laborieux de notre road trip qui nous auront offert cette possibilité. C’est au moment où l’aventure a vraiment commencé que nous avons pu lever le voile sur cet improbable secret.

J’espère que l’intrigue commence à prendre, notamment pour ceux étant déjà allés en Nouvelle-Zélande et se demandant s’ils n’auraient pas manqué quelque chose d’important…

Je vous propose de commencer à élucider cette énigme en découvrant trois endroits qui font partie intégrante de ce mystère bien gardé :

  • Lac Ohau et son camping gratuit sur la rive
  • Les sources d’eau chaude de Amethys Hot Spring accessibles après une petite marche d’une quinzaine de minutes et totalement gratuites
  • Cet emplacement de rêve pour se remettre de l’ascension de l’Avalanche Peak au Arthur’s Pass National Park

Ces endroits ont tous un petit quelque chose d’incroyable. Des endroits parfaitement sauvages mais très facilement accessible et sans aucun danger : pas de randonnée périlleuse nécessaire pour y accéder, pas d’ours affamé à l’entrée de l’automne à éviter, pas de plante urticante à contourner et encore moins de serpents mortels caché au moindre tournant.

Des endroits où on voudrait se jeter dans le paysages pendant des heures et pourtant, contrairement à ce que la photo laisse paraître, des endroits où on finit par en partir quasiment plus vite que ce qu’on est arrivé.

Car, voici LA une chose que tout le monde garde sous silence et dont personne ne parle sérieusement pour prévenir les prochains copains à débarquer. Parfois, la Nouvelle-Zélande rend mieux en photo qu’en vrai ! Oui, désolée d’en décevoir plus d’un !

Car sur chacune de ces photos, nous passons un moment mémorable mais peut-être pas au sens classique du terme.

Le lac Ohau

Lors de notre arrivée au lac Ohau, nous en prenions plein les yeux car nous avions l’impression que notre road trip de rêve commençait enfin. Des paysages sauvages à perte de vue et pouf, en plein milieu, un super emplacement de camping gratuit avec toilettes. Que demander de plus ?

Sauf qu’à peine installés en train de siroter notre bière, Nico rencontre ses premières sandflies. Je ris bien quand je l’entend me dire « eh mais, ils piquent ces moucherons ». Oui, c’est ça, un moucheron qui pique, on n’a jamais vu ça…

Amathys Hot Spring

Et si, Nico avait raison… Les moucherons d’ici ne sont absolument pas inoffensifs et contrairement à ce que leur nom indique, sandfly, ces bébêtes n’ont rien de mouches et évoquent encore moins la plage et le bonheur. Les sandflies (car il n’y a jamais UNE sandfly mais des tonnes de sandflies) sont d’horribles insectes suceurs de sang qui font des boutons qui piiiiiquent et grattent et réveillent la nuit et rendent fous, mais pas tout de suite, quelques jours après, et encore quelques jours après et surtout les jours suivants ! Bref, ces sandflies sont les bêtes de l’enfer !

Alors le jour de cette balade aux sources d’eau chaude, on ne rigole plus du tout quand une fois arrivés et en train de se déshabiller pour aller tester la température de l’eau, on voit une myriade de sandflies voler autour de nous ! Personne à la ronde, nous sommes des mets de choix ! Sur les photos, on fait croire qu’on est sereins et qu’on passe un bon moment (pour la nécessité de notre challenge pour avoir une promo sur notre van), mais en fait c’est l’horreur ! C’est un combat de chaque instant car la seule parade efficace est bouger ! Les sandlfies n’arrivent pas à sucer notre sang quand nous sommes en mouvement. Alors ça y va, des moulinets dans un sens, des moulinets dans l’autre sens, des tourbillons sur soi-même, se lancer de l’eau en pleine figure pour faire la danse des sandflies et espérer sortir vivant de cette aventure… (5% sur notre location de van, on les voulait vraiment !)

Camper au Arthur’s Pass National Park

Fort heureusement, nous avons toujours eu du répit en randonnée : sûrement parce que nous ne sommes jamais statiques. Mais une fois l’ascension de l’Avalanche Creek faite (merveilleuse au passage !), rien de mieux qu’un repos mérité au camping offrant une superbe vue. Sauf que le lendemain matin, les sandflies de la mort nous avaient trouvés. Impossible de finir notre petit déjeuner tranquillement ! Ce matin là, c’est en marchant autour du van que nous finirons nos tartines !

Il reste pour nous un mystère : comment font toutes ces personnes en short et t-shirt ? Je n’ai personnellement jamais autant aimé la capuche de mon sweat pour me protéger des piqures sur les oreilles et dans le cou qui ne sont vraiment pas à mon goût…

Bref, voilà, vous saurez tout sur la Nouvelle-Zélande ! On ose partager cette info, advienne que pourra 😉. Continuez à lire nos articles pour en prendre plein les yeux bien à l’abri des piqûres !

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